La Lettonie

La Lettonie La Lettonie est un pays balte d’une superficie de 64.573 km². Son économie repose essentiellement sur le commerce de gros et de détail, les transports et les services d’hébergement et de restauration, l’industrie, ainsi que sur l’administration publique. Le 1er mai 2004, ce pays a fait son entrée dans l’Union Européenne ; il faudra attendre dix ans, le 1er janvier 2014, pour que les Lettoniens adoptent la monnaie unique. La Lettonie a fait du régime parlementaire son régime politique, c’est-à-dire qu’il y a existence d’une séparation des pouvoirs mais beaucoup plus souple que dans un régime présidentiel.

Les syndicats

La Lettonie compte 13% de travailleurs syndiqués, ce qui s’avère être un taux plutôt faible. La LBAS (Confédération des Syndicats Indépendants de Lettonie) regroupe 20 syndicats organisés par secteur ou profession. Le principal syndicat, en nombre de membres, est le LIZDA pour l’éducation et les sciences. Beaucoup plus de syndiqués se trouvent dans le secteur public.

Certains petits syndicats ne sont pas affiliés à la LBAS. Pour pouvoir créer un syndicat il faut un minimum de 50 personnes. Et, depuis l’indépendance du pays, en 1991, les syndicats ont perdu de nombreux affiliés.

Les négociations collectives

34% des travailleurs salariés sont concernés par les négociations collectives. Les accords sectoriels sont beaucoup moins répandus ; de ce fait certaines branches d’activités du secteur privé sont complètement absentes des négociations collectives.

Les représentations

  • la représentation sur le lieu de travail est quasi inexistante en raison du faible taux de syndicalisation et de la réticence à élire des représentants du personnel. Ainsi, une grande partie des établissements ne disposent pas de structure de représentation ;

  • la représentation au niveau du Conseil d’Administration (CA) ou du Conseil de Surveillance (CS) n’est encadrée par aucun texte de loi ;

  • la représentation européenne se fait par la désignation de représentants aux organes européens par les représentants des travailleurs habilités ;

  • la représentation en matière de sécurité et de santé est faite par les “représentants de confiance” élus pour une durée de trois ans dans les entreprises de plus de cinq salariés.

La participation financière

En Lettonie, l’actionnariat salarié ne joue pas un rôle important, tout comme les coopératives et l’intéressement aux bénéfices.

La Hongrie

La Hongrie Depuis le traité de Trianon signé en 1920, qui lui fit perdre 70% de son territoire au profit de ses voisins, ce beau pays d’Europe centrale qu’est la Hongrie a une superficie de 93.000 m² et une population d’environ 10 millions d’habitants. Anciennement communiste, le pays est désormais doté d’une économie capitaliste toujours très attachée au secteur public. A l’origine, basée sur la production, son économie très dominée par le secteur de l’industrie, a tendance à se différencier grâce notamment aux innovations technologiques et à la recherche.

Les syndicats
Environ seulement 17% des salariés sont syndiqués. On compte 6 confédérations syndicales :

  • la confédération des syndicats autonomes pour les secteurs de l’industrie, du transport et de l’énergie ;

  • le bloc des syndicats professionnels pour les chercheurs, diplômés et ingénieurs ;

  • la ligue démocratique des syndicats indépendants pour, essentiellement le secteur de l’électricité ;

  • la confédération nationale des syndicats hongrois, très à gauche dans l’échiquier politique ;

  • la confédération nationale des syndicats hongrois, très à gauche ;

  • la fédération nationale des conseils de travailleurs, syndicat chrétien.

Le forum pour la coopération des syndicats est lui, proche du parti socialiste, les effectifs syndicaux les plus élevés sont surtout dans le secteur public et on constate qu’il y a plus de femmes que d’hommes syndiqués.

Les négociations collectives
Il existe très peu de négociations sectorielles en Hongrie, la plupart des négociations collectives se passent au niveau de l’entreprise et elles concernent environ 30% des travailleurs. La grande majorité des accords concerne le secteur public et beaucoup d’employeurs préfèrent négocier directement avec leurs employés plutôt que de rejoindre une organisation patronale. Les conventions collectives, souvent négociées pour une durée illimitée, sont la plupart du temps, valables 2 ans et les négociations salariales se font d’année en année. Le nouveau code du travail a  restreint les possibilités de négociation, notamment dans le secteur public, désormais, un décret gouvernemental fixe le salaire minimum en collaboration avec le NGTT, qui est un organe purement consultatif.

Les comités d’entreprise
Obligatoires dans toutes les entreprise de plus de 50 salariés, ils ont un rôle informatif et consultatif mais influencent rarement les décisions de la direction. Quand l’entreprise a un effectif de 15 à 50 salariés, on procédera à l’élection d’un représentant du personnel. Le nouveau code du travail permet au CE de représenter un salarié lors d’un conflit avec l’employeur et désormais, l’employeur doit consulter le CE pour tout changement important pouvant affecter le salarié.