Le Danemark

Le Danemark C’est cette fois le cas du Danemark qui sera étudié pour connaître leurs données nationales en termes de représentation du personnel. Syndicats, représentants du personnel, représentation en matière de santé, négociations collectives, un tour d’horizon de tous ces points permettra un meilleur comparatif avec ce qui existe en France.

Les syndicats

C’est 67% de la population active qui est syndiquée, au Danemark. Un chiffre plutôt important par rapport à bien d’autres pays mais qu’il faut cependant nuancer parce qu’il cache quand même un recul opéré depuis quelques années.

Trois syndicats sont principalement en vue : LO, FTF et AC. Ils sont difficilement reconnaissables politiquement les uns par rapport aux autres et les frontières entre chaque sont très faibles.

Ils sont organisés, à l’intérieur, selon les niveaux d’études et selon les catégories professionnelles.

La représentation sur le lieu de travail

Elle se fait, justement, par l’intermédiaire de ces syndicats. Ils ont pour rôle de défendre les intérêts des salariés auprès des employeurs et siègent aussi, bien souvent, au sein du comité de coopération qui est le relais essentiel en ce qui concerne l’information et la consultation au sein des entreprises.

La représentation en matière de santé

Des représentations mêlant employeur et personnel sont chargées de tout ce qui concerne la sécurité au travail ou la santé.

Au sein des entreprises disposant de moins de 35 salariés, une organisation est chargée de l’ensemble des missions de ce domaine, tandis que, à partir de 35 salariés et plus, deux organismes se partagent la tâche : le premier se charge des grandes questions stratégiques tandis que le second traite des tâches au quotidien. En cas de menace latente et de risque imminent, l’organisme en charge du quotidien est en droit de faire arrêter le travail.

Les négociations collectives

Elles sont primordiales, dans ce pays, et permettent de discuter des salaires ou des conditions de travail. Les relations sont, le plus souvent, prises au niveau nationale et les décisions se font branche par branche. Cependant, il est de plus en plus fréquent, aujourd’hui, que des négociations complémentaires aient lieu au sein même de l’entreprise. Ce sont, ainsi, 80% des travailleurs du pays qui bénéficient de ces négociations collectives.